Étoiles dans le ciel du Sud

Titre du roman : Étoiles dans le ciel du Sud

Auteur : Elizabeth Haran

Traduit par : Danièle Momont

Nombre de pages : 473

Mon édition : L’archipel

Genre : Historique, Romance

4ème de couverture : 

Londres, 1954. Estella mène une vie des plus confortables… jusqu’à ce qu’elle découvre que son mari, en plus d’avoir fermé son cabinet d’avocat et dilapidé leur fortune, la trompe.
Le cœur brisé, Estella décide de refaire sa vie en Australie, où un poste de vétérinaire l’attend. Mais la jeune femme n’est pas seule à effectuer la traversée : elle est enceinte.
Arrivée à Kangaroo Crossing, Estella déchante. Peuplé d’une poignée d’habitants, le hameau est infesté de mouches et la chaleur y est suffocante. Et tous observent la nouvelle venue d’un œil suspicieux.
Parviendra-t-elle à gagner le respect et la confiance des habitants du village, plutôt rustres ? Un pari d’autant plus difficile à relever qu’elle leur a caché plusieurs pans de son passé. Et que ce dernier pourrait bien la rattraper…
Dans un décor aussi magnifique que âpre, tous les éléments qui ont fait le succès des sagas de Tamara McKinley et de Sarah Lark se trouvent ici réunis.

 
Ce que j’en pense :

Estella le pressentait mais elle en a eu la confirmation : elle est bel et bien enceinte. Elle se précipite alors auprès de son époux pour lui apprendre la bonne nouvelle… et découvre coup du coup qu’ils sont ruinés et qu’il la trompe sans même s’en cacher. C’en est trop pour la jeune femme. Saisissant la première opportunité qui se présente à elle, cette dernière s’exile en Australie pour y officier en tant que vétérinaire.

Lorsqu’elle arrive à Kangaroo Crossing, la désillusion est rude. Elle se retrouve dans un petit village où il y a plus de mouches que d’habitants. Le sable s’insinue partout et la chaleur y est écrasante. Sans parler de la méfiance, voire même de la franche hostilité des habitants du cru à son égard. Loin de se décourager, Estella tient à relever le défi… quels que soient les obstacles sur son chemin.

J’ai adoré le décor choisi par l’auteur. L’outback australien n’a rien d’accueillant et ne fait pas vraiment rêver lorsqu’on considère les dures conditions de vie. C’est une terre aride et qui ne fait aucune concession. C’est tout du moins ce qu’on pense au début, comme Estella. Puis, petit à petit, on apprend à connaître ce coin isolé, on découvre une vraie solidarité dans la communauté de Kangaroo Crossing – indispensable pour survivre – et une mentalité différente, plus saine, centrée sur l’essentiel.

Cette terre fait évoluer notre héroïne, elle change. Elle abandonne bien vite ses manies et attentes de petite citadine fraîchement débarquée pour se plier aux exigences de son nouveau lieu de vie. Elle n’a pas froid aux yeux, et même s’il lui arrive parfois de craquer, je l’ai trouvée courageuse et attachante. Il faut dire que dès les premières pages j’ai eu pour elle beaucoup de compassion et l’ai trouvée immédiatement sympathique.

La plume de l’auteur est agréable et le récit prenant. On ne s’ennuie pas une seule seconde, tant l’histoire est intéressante, bien menée et pleine de péripéties. J’ai vibré en même temps qu’Estella, eu peur pour elle, me suis réjouie, ai eu envie de lui crier de faire attention… bref, je suis passée par toute une palette d’émotions…

J’ai terminé ce roman il y a plusieurs jours et pourtant j’en ai encore des étoiles plein les yeux ! C’est une lecture dépaysante car on y découvre une facette de l’Australie, un mode de vie totalement différent et même un bout de culture des aborigènes.

En conclusion, une lecture que je vous conseille les yeux fermés. Elizabeth Haran m’a fait passer un excellent moment de lecture. On y découvre un petit bout de l’Australie en compagnie d’une héroïne forte et touchante.

Appréciation globale :
À ne pas manquer !
Incipit :

Londres, juillet 1954

— Pardon de t’avoir fait attendre, Estella, s’excusa le Dr Blake en regagnant son cabinet. L’analyse a pris un peu plus de temps que prévu. Quant à ma nouvelle infirmière... Un rien la perturbe, et c’est tout juste si elle supporte la vue du sang. Je me demande ce que je vais bien pouvoir faire d’elle..., conclut-il en haussant les épaules.
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& Enjoy

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